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L’interview des auteurs d’ADIEU COACH

29/04
Vous aimez la sueur, les plaquages dans la boue, mais aussi les troisièmes mi-temps épiques et les bonnes tranches de déconnades ?

Avec Adieu Coach, les frères Guilloteau nous entraînent au cœur de la mêlée et nous livrent un fantastique hymne au rugby amateur et à ses valeurs d’entraide et de camaraderie.
Un album viril mais correct… où les femmes tiennent pourtant un rôle capital !


À Voissy, Marius, le vieil entraîneur emblématique de l’Union Rugby vient de mourir. Et c’est tout le club qui part à la dérive. Il n’y a plus d’argent dans les caisses, plus d’équipe masculine et un projet immobilier prêt à faire main basse sur son terrain
Paulo, Le Doc, Biquette, Gino et Charly, cinq vieux briscards, vont alors tout tenter pour sauver le club de leur enfance. Et si la solution venait de l’équipe féminine ?...
 
On avait quitté Boris Guilloteau tranquillement assis à déguster un grand cru, on le retrouve crampons aux pieds et furieusement arc-bouté dans le pack.
Pour en arriver là, il a fallu que le dessinateur d’Un grand bourgogne oublié (Grand Angle) soit entraîné par son frère Joachim, passionné d’ovalie et lui-même ancien joueur de rugby. Le résultat est ce fantastique Adieu Coach,  one shot de 96 pages qui célèbre avec humour et tendresse le monde du rugby de village et l’esprit de clocher.
S’ils sont profondément différents, les deux frères se complètent à merveille et forment un magnifique tandem pour nous conter les aventures de leurs (anti)héros. On rit, et surtout on se prend d’affection pour ces personnages simples et attachants et cette belle histoire d’amitiés, dans l’esprit des meilleurs buddy movies.
Enfin, Boris et Joachim placent au centre de leur histoire un personnage que l’on n’attendait pas forcément : l’équipe de rugby féminine de Voissy ! Preuve que les temps changent, que les mentalités évoluent et que les valeurs du sport amateur peuvent être aujourd’hui plus que jamais un exemple pour tous.
 
 
Boris et Joachim Guilloteau L’interview croisée sur Adieu Coach 


Joachim, tu as beaucoup joué au rugby. C’est toi qui as entraîné ton frère dans cette aventure ?

Joachim :
Il y a presque 10 ans, j'ai demandé à Boris si on pouvait un jour faire une BD sur le rugby.
Il avait des projets en cours et m'a demandé de noter des anecdotes, vécues ou entendues. Ainsi, notre aventure a débuté.
 
 
C’est facile de collaborer sur un tel projet quand on est frères ?

Joachim  : C'est très facile. Boris possède le savoir-faire et moi j'ai les histoires de 40 ans de rugby. Bref, ce fut simple.
On s'est retrouvés plusieurs fois pour s'entendre sur ce que l'on voulait raconter, puis il a scénarisé et dessiné. C'est une fierté de travailler avec mon frère.

Boris : Facile oui, car le plaisir était là, dès le début. Je vois mon frère comme un conteur qui s'ignore. Je buvais ses paroles (et pas que), en me demandant comment mettre le tout en histoire !
Les histoires de rugbymen sont tellement surréalistes !
 
 

Cet album magnifie le rugby amateur, l’esprit « village » et les valeurs de camaraderie, d’entraide, de fair-play qui y sont associées. Ces valeurs existent encore vraiment en 2024 ?

Joachim  : Oui, bien sûr, ces valeurs existent encore dans le rugby et dans le sport en général. Ces valeurs perdurent également grâce aux bénévoles qui font vivre les clubs et les associations. La fraternité et l'esprit « village » peuvent se retrouver au milieu des villes, c'est juste une volonté d'hommes et de femmes.

Boris : Absolument, les valeurs de camaraderie sont là ! Mais pour que les histoires soient intéressantes, le fairplay seul, ne suffit pas ! Il faut aussi des conflits, de la friction... des coups bas.
 
 

Dans cette histoire, l’équipe féminine du club joue un rôle important. Dans un monde que l’on imagine facilement un peu « macho », pensez-vous que les femmes peuvent représenter l’avenir ?

Joachim :
Aujourd'hui, les mentalités ont changé. Le rugby féminin est en plein essor et les filles font désormais partie du paysage rugbystique international, avec de belles performances à la clef.

Boris : Rugbystiquement parlant, j'espère qu'elles vont continuer d'émerger. À Bordeaux où je vis, nous avons la chance d'avoir une excellente équipe : Les Lionnes. De manière générale, je dirais comme Jean Ferrat que dans le rugby aussi « La femme est l'avenir de l'homme » !
 
 

Adieu Coachc’est aussi une histoire de copains et de bonne humeur, dans l’esprit des buddy movies. D’ailleurs, ça pourrait faire un joli film non ?

Joachim :
C'est une histoire autour du sport, des copains, des copines, de la bonne humeur, du vivre-ensemble, bref la vie quoi ! Quant au film, je suis d'accord avec toi, ça pourrait être sympa.
Boris : Que les dieux du cinéma vous entendent !
 
 
 
 
Le rugby féminin marque des points ! Même s’il n’en est qu’à ses débuts, le rugby féminin a le vent en poupe.
La finale de la dernière Coupe du monde s’est déroulée devant 42 000 spectateurs et il y en avait 58 000 pour le match Angleterre-France du Tournoi des Six nations 2021 !
En France, on note aussi un engouement tout particulier, notamment depuis la dernière Coupe du monde que notre pays a accueillie. En 2022, la Fédération revendiquait pas moins de 26 465 licenciées avec une augmentation de 22 % sur l’année !
 
Retrouvez la BD Adieu Coach en librairie a partire du 15 mai !
 
 
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