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Des bandes dessinées pour célébrer les combats pour les droits des femmes

06/03
La Journée Internationale des Droits des femmes est souvent appelée Journée de la femme, un raccourci qui nous dérange un peu car passant sous silence l’aspect combattant de cette célébration.
C’est pour cette raison que nous avons décidé de vous proposer une sélection de bandes dessinées racontant des combats de femmes pour la condition des femmes et leurs droits.
 
Soà : combattre pour toutes les causes féministes de la première moitié du XXe siècle
Couverture de Soa
Fonceuse et résiliente, Soazig, est une sorte d’incarnation de bien des jeunes femmes bretonnes (et d’ailleurs) nées à la fin du XIXe siècle qui ont dû continuellement se battre pour leurs droits. Une lutte qui commença dès son enfance avec un accès difficile à l’éducation et qui se poursuivit tout au long de sa vie en manifestant, notamment, avec les suffragettes en Angleterre.
En racontant l’incroyable trajectoire de Soà, Gérard Cousseau et Shinja nous livrent une bande dessinée profondément féministe et inspirante qui nous fait traverser la première moitié du XXe siècle à l’aune des combats pour les droits des femmes.
 
Facteur pour femmes, livre 2 : combattre pour de meilleures conditions au travail et dans son foyer
Couverture de Facteur pour femmes livre 2
Après une première bande dessinée qui racontait la vie de femmes d’une île bretonne pendant que les hommes adultes étaient mobilisés durant la Première Guerre mondiale, ce deuxième livre de Facteur pour femmes se concentre sur la vie après le retour de ces derniers. Après quatre années à gérer leur vie par elles-mêmes, ces femmes vont devoir réapprendre à vivre avec des hommes brisés acceptant parfois difficilement le changement. En plus de cette dimension privée, Didier Quella-Guyot et Manu Cassier dépeignent également, en parallèle, la lutte des employées d’une conserveries pour avoir de meilleures conditions salariales.
 
Celle qui parle : combattre pour le droit à disposer de son corps
Couverture de Celle qui parle
Au XVIe siècle, Malinalli, fille d’un chef d’Amérique centrale va voir sa vie basculer du jour au lendemain en étant offerte comme esclave à un autre clan. Passant de maîtres en geôliers au gré des fortunes des uns et des autres, Malinalli sera bien obligée apprendre les langues des différentes tribus afin de survivre et de se protéger. C’est cette connaissance linguistique qui en fera une partenaire de choix pour Cortès dans sa conquête du continent. Et si devenir enfin maîtresse de son destin devait passer par la trahison des siens ? C’est cet incroyable dilemme qu’Alicia Jaraba a tenté de raconter dans Celle qui parle, sa bande dessinée féministe tout en faisant preuve d'une véracité historique pointue.
 
Comment je me suis radicalisée en féminazie : combattre les inégalités qui perdurent aujourd'hui
Couverture de Comment je me suis radicalisée en féminazie
Plus proche de nous, cette bande dessinée autobiographique dessinée et scénarisée par Isa (avec Gaudelette en co-scénariste) raconte l’éveil de cette dernière au féminisme sur le tard. Une prise de conscience qui lui fera poser un regard nouveau sur bien des aspects de sa vie, des films qu’elle adorait, dont elle ne voyait pas les scènes problématiques, à ses propres expériences de femme évoluant dans un monde d’hommes chez Fluide Glacial. Comment je me suis radicalisée en féminazie est un véritable parcours de la combattante drôle et précis en BD à dévorer et à offrir à son entourage !
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