CONTRE LA MONTRE Résumé Un homme vêtu d'une combinaison stérile s'introduit dans un appartement, dans le but d'inoculer un produit à l'aide d'une seringue, dans une bouteille choisie parmi celles contenues dans le réfrigérateur. Puis il repart comme il était venu, sans bruit, sans trace. L'appartement appartient à un conducteur de train, Makkal Nadaïev. Ce soir-là, comme tous les soirs passés chez lui, il boit sa bouteille de lait. A son réveil, le cauchemar commence. Il est dans le coton, il a mal. Il découvre une cicatrice fraîchement recousue barrant sa tempe. Puis une autre au-dessus de son nombril. Une voix raisonnant dans son crâne lui apprend qu'il a une mission à accomplir. Cette voix est celle de l'homme qui l'a opéré pendant la nuit. Il lui a greffé un émetteur-récepteur dans la tête, et une mini caméra chirurgicale qui lui permet de suivre tous ses faits et gestes. Mais surtout, il lui a placé dans le ventre une bombe. Programmée pour exploser dans 12 heures. A moins que Makkal ne s'acquitte de sa mission. Quelle mission ? S'emparer d'un train. Un train spécial. La course a commencé. Pas une minute à perdre. Makkal doit suivre un homme, Bernard Stern, un des cent dirigeant de la SNCF. D'après celui qu'il entend dans sa tête, cet homme se rend auprès du train qu'il doit voler. Mais Stern le repère et réussi à lui fausser compagnie à la gare, juste avant de sauter dans un TGV pour Lyon. A la poursuite du TGV, le mécano fonce sur l'autoroute, lui-même poursuivi par la police alertée par Stern. Celui-ci enrage. Son train est immobilisé dans une petite gare à cause d'une alerte au colis suspect. C'est Makkal qui, d'un coup de fil anonyme, est à l'origine de cette alerte. Il gagne du terrain, mais il ne peut pas rester sur l'autoroute, à moins de vouloir se faire cueillir par la police au prochain péage. Au milieu d'un pont, à la stupeur de ses poursuivants, il stoppe sa voiture sur la bande d'arrêt d'urgence, sort de son véhicule et saute par-dessus la rambarde. En s'accrochant désespérément aux branches d'un arbre, il atteint le sol sans trop d'encombres. S'étant renseigné, il sait que depuis la gare la plus proche, un train doit partir pour Lyon. Il y arrive juste avant Stern, qu'il suit depuis une voiture volée. Après plusieurs péripéties, Makkal réussi à rejoindre la plateforme de logistique où se trouve le train dont il doit s'emparer. Une locomotive unique, un prototype high tech révolutionnaire, qui pourrait permettre à la SNCF de remporter des marchés convoités par de nombreux concurrents implacables. Mais c'est là, si près du but, que le mécano se fait prendre par le service de sécurité. Sauf que l'homme à la combinaison, qui se fait appeler Virus, a très bien préparé son plan. Il n'a pas choisi Makkal par hasard. Ce dernier l'ignorait, mais c'est son propre frère qui est le chef de la sécurité du site. Grâce à sa complicité, il parvient à quitter la plateforme aux commandes du train, quelques minutes avant la fin du compte à rebours. Mais Virus n'a pas l'intention de désamorcer la bombe. Car son but est de saboter la locomotive. Avec, justement, la bombe que porte Makkal ! Une bombe électromagnétique, conçue pour griller les circuits électriques et électroniques qui se trouvent dans son champ d'action. La bombe fait son office. Heureusement pour Makkal, les bombes électromagnétiques ne sont pas mortelles. Mais le train s'immobilise. Et Makkal, cloué au sol par la blessure due à l'explosion, rit ! Il rit, car ce que Virus ignore, la caméra embarquée sur le mécano étant H.S. comme ce dernier le savait, c'est que Makkal s'est emparé d'un autre train, une locomotive tout à fait banale, sans importance. Il a mis en échec Virus. Alors il rit.